PRIMES POUR LES GRAND PRIX DES PYRENEES 2012

TOUTES CATEGORIES BODYBUILDING
- 1er 1000€
- 2iém 500€
- 3iém 300€
- 4iém surprise

TOUTES CATEGORIES MENS CLASSIC
- 1ier 300€

PRIMES SPECIALES
- meilleur posing homme ou femme 150€
- meilleure routine 150€

PARTENAIRES DU GRAND PRIX DES PYRENEES 2011

- Ultimate Nutrition France
- Club pleine forme 09 de Pamiers (Zone du Pic)
- Mairie de (Pamiers)
- Restaurant "Le Térrassou" M. Vaélo C. (Saint-Jean de Verges)
- Ass Généralis de Laroque d'Olmes M. Tisseyre Michel
- Transport Lobex sables et granulat (Pins Justaret)
- Menuiserie PVC Fontaneau Jérome (Laroque d'Olmes)
- Arcoch Payolle Campan - Centre Hôtelier Marion et M. Aussenac Thiérry
- Agoria M. Schmidt (Lavelanet)
- Ass M. Fauré (Pamiers)
- Brodingtex M. Heurtas (Lavelanet)

Vice Champion du Monde en 1990 et 1992, Denis Adass devient pro IFBB en 1993, alors âgé de 23 ans. Il est ainsi le plus jeune culturiste français de tous les temps à avoir acquis cette qualification. Contraint de mettre en suspend sa carrière le 5 décembre 2001 à la suite d’un grave accident lors d’une intervention pompier, il souffrira de multiples traumas et restera cinq mois en fauteuil roulant. C’est en Mars 2007 qu’il reprend l’entraînement avec son ami Didier Destaville, propriétaire de l’Olympia Club à Saint-Laurent de la Salanque (66).

Il participera, en tant que compétiteurs "amateur", au Grand Prix des Pyrénées 2012!

Quelques dates :

1992

World Amateur Championships - IFBB, HeavyWeight, 2^nd

1993

Grand Prix France (2) - IFBB, 10th
Grand Prix Spain - IFBB, 9^th

1995

Canada Pro Cup - IFBB, Non classé
Niagara Falls Pro Invitational - IFBB, 20^th

1998

World Amateur Championships - IFBB, HeavyWeight, 10^th

1/ Peux-tu parler un peu de ton parcours ?

J’ai commencé la musculation à 14 ans. Je m’entraînais alors dans un garage, chez mes parents. A 18 ans j’étais Champion de France, à 20 et 22 ans j’étais vice Champion du Monde junior. En junior j’étais à 102kg pour 1m80.

2/ Comment concilies-tu ta vie sociale et professionnelle avec l’entraînement ?

J’ai la chance que mon épouse s’occupe de la logistique et de la préparation des repas. J’ai également un entraîneur qui me suit depuis 25 ans, lorsque que j’étais Champion de France. Dans ma famille, tout le monde accepte ce que je fais. J’ai arrêté 10 ans et leur acceptation a fait parti de ma décision de reprise. Ma femme l’accepte et adore cela, mes enfants aussi.

Au niveau professionnel, c’est plus difficile de concilier les entraînements car je travaille 10 heures par jours avec un statut de cadre. Je suis chef de sécurité dans une grande surface. J’essaie de voir avec mon patron à l’approche des compétitions, généralement 6 semaines avant, pour tenter d’aménager au mieux mon emploie du temps. Mais je fais en sorte que ma préparation n’affecte qu’au minimum ma vie professionnelle. Parallèlement à mon emploi, je suis sapeur-pompier volontaire. J’effectue donc trois week-ends de garde au SAMU d’une durée de 14 heures, ainsi que trois nuits par mois de garde à la caserne des pompiers et je ne veux pas arrêter cela. J’ai simplement arrêté les gardes 15 jours avant la compétition. Heureusement, je suis entouré de personnes qui comprennent ce que je fais et m’aident dans ces conciliations. Ma vie est certainement plus active qu’un culturiste professionnel qui ne fait que s’entraîner, manger et dormir.

3/ Tu es dans quelle phase d’entraînement actuellement ?

Actuellement, je suis en prise de poids et je m’entraîne donc une fois par jours, en travaillant un groupe par jour et une fois par semaine, avec des poids lourds, en séries courtes. A six semaines de la compétition, au régime, je m’entraîne deux fois par jours pour accélérer le métabolisme et je fais les groupes musculaires deux fois par semaine, avec des poids plus légers, des séries plus longues. Si j’ai besoin de perdre davantage de graisse au régime, je fais 30 à 40 minutes de cardio (vélo) le matin à jeun. Dans le cas contraire et aux autres étapes de ma préparation, je ne fais pas de cardio.

4/ Comment organises-tu ta diète ?

Je fais plus attention à ce que je mange maintenant que quand j’étais plus jeune. Tout d’abord car je n’ai plus le même métabolisme et aussi parce que j’essaie de rester le plus proche de mon poids de compétition, en étant hors saison. Par contre, je ne calcule pas mes doses de macronutriments quotidiennement (protéines, lipides et glucides). Je me contente de suivre mes repas types. Je mange ainsi entre 6 et 8 fois par jours, mais actuellement essentiellement sous forme liquide. C’est plus pratique pour le travail. Je prépare donc 4 « gainers » quotidiennement, chacun à base de BCAA, glutamine et Vitargo, que je consomme progressivement, par gorgées, tout au long de la journée. Je prends mon dernier repas à 23h, composé majoritairement de protéines, mais je ne me lève pas la nuit pour manger. Avant l’entraînement, je prends un booster de NO pour conserver au maximum le muscle en tension. Il faut préciser que je n’ai pas de sponsor actuellement.

Préparation des repas pour une journée de 14 heures de garde au SAMU

5/ T’es-tu déjà blessé ?

Je me suis déchiré un pec il y a longtemps, qui n’a pas laissé de traces physiques visibles, mais plutôt psychologique car je suis plus craintif lors du développé couché. J’ai également eu un accident au cours de mon activité professionnelle, assez grave, mais qui n’a pas laissé de séquelles et j’en suis aujourd’hui totalement rétabli.

6/ Comment t’échauffes-tu ?

Je m’échauffe toujours avec trois séries d’un exercice de base et j’augmente ensuite les charges sur le même mouvement jusqu’à mon maximum.

7/ Combien fais-tu d’exercices et de séries par muscles ?

Je fais cinq exercices de trois à quatre séries. Pour l’instant je réalise beaucoup de mouvements de base avec des poids et ensuite, en phase de régime, j’effectue essentiellement des exercices de finition, en isolation, sur poulie ou machines. L’important c’est de constamment choquer le muscle en modifiant l’entraînement. Lorsque je peux m’entraîner avec un partenaire, je pousse chaque série à l’échec, ou au-delà de l’échec.

8/  Quels sont les culturistes qui t’ont influencé à tes débuts ?

Quand j’ai commencé, j’ai été inspiré par Arnold Schwarzenegger, puis beaucoup par l’époque Rich Gaspari. Berry Demey m’a aussi beaucoup influencé.

9/ Quelle est ton expérience des années « pro » ?

J’ai fait 3 compétitions avec Kévin Levrone (dont une fois au Championnat du Monde poids lourds de 1992 en Autriche) et je l’ai battu en Espagne. Ma meilleure place en pro était 8^ème. J’ai fait 4 ans de compétitions et j’ai du participer en 6 concours au total. En revanche, l’univers pro est vraiment différent du monde amateur car si tu n’es pas dans les 10 premiers tu es laissé à l’écart et tu n’es pas comparé aux autres. A la différence des compétitions amateurs, en pro c’est plus un « show » qu’un concours. On peut être bien classé sans être forcément volumineux. Il faut plaire, avoir un « look » vendeur, c’est vraiment du marketing. De plus, les américains sont privilégiés et les autres doivent se débrouiller par leurs propres moyens.

J’ai fait le concours Niagara Fall. Les américains étaient logés sur place et moi j’étais hébergé au Canada. J’avais alors 20 ans et je me suis retrouvé dans un pays que je ne connaissais pas, sans parler la langue, avec des gens que je ne connaissais pas et qui m’ont aidé. C’est aussi pour ce genre de rencontres que j’ai continué en culturisme, c’est un élément vraiment positif.

10/ Pour conclure, aimerais-tu nous communiquer une anecdote de cette expérience « pro » ?

Lorsque j’ai commencé la musculation, j’étais allé voir la « Nuit des Stars » à Canne. C’était la première fois que j’allais voir une compétition et j’avais pris une photo avec Ron Love. Je me suis retrouvé dis années après sur scène face à lui et je l’ai battu.

J’étais vice Champion du monde au FIBO et Mohamed Benaziza m’a proposé d’aller faire une démonstration avec Dorian Yates et Lou Ferrigno. Il était comme un frère pour moi et c’est quelqu’un qui m’a beaucoup aidé. Il y a d’ailleurs une vidéo de cet événement où l’on me voit monter sur scène avec eux.

Quelques clichés d’un culturiste d’exception :

Grand Prix Pro Madrid 1993

1996

LE RETOUR !

Merci à Denis Adass pour nous avoir accordé cet entretien.

Yves Gasser & Frédéric Fonta

Sur cette photo: Frédéric Fonta, Denis Adass, Didier Destaville, Yves Gasser

LE GRAND PRIX DES PYRENNEES

Qu'est-ce que c'est?

C’est d’abord une GRANDE salle...

Pour accueillir des TONNES de muscles !

Pour un VAINQUEUR toutes catégories !

Sans oublier les MISS!

Et le SPECTACLE !

Sur cette photo, Jacques, l’artiste, pour le moins talentueux de l’équipe organisatrice du Grand Prix des Pyrénées donne vie à une simple plaque de tôle, dans la pénombre...

Voici le résultat. Un hommage à Serge Nubret réalisé en direct sur scène lors de l’événement.

Mais c’est surtout... une EQUIPE !

La TEAM MAXI-PERF organise chaque année le GRAND PRIX DES PYRENEES. Liés par les statuts d’association loi 1901, ces bénévoles sont soucieux des bénéfices réalisés dans UN SEUL BUT : les investir ENTIEREMENT dans l’événement de l’année suivante !

Vous l’aurez compris, les spectateurs de cette compétition sont avant tout les acteurs de l’univers du BODYBUILDING français. En apportant leur contribution, ils participent DIRECTEMENT à l’expansion de ce genre de manifestation, encore trop peu connue et médiatisée. Si vous aussi vous souhaitez apporter votre pierre à ce merveilleux édifice, REJOIGNEZ-NOUS et SOYEZ PRESENT le 28 Avril 2012 à Pamiers, en Ariège!

Retrouvez également Jean-Louis BALAT et son équipe sur son site : MAXI-PERF

Suivez de près la progression de l’organisation, dont nous vous ferons part régulièrement, afin d’avoir davantage d’informations sur la date, le lieu et le programme de cette rencontre.

STAY TUNED !